Tandis que Mayotte compte ses morts dans le paysage de dévastation laissé par le cyclone Chido, Paris fait l’objet, fait rarissime, d’offres de soutien de la part de ses partenaires européens, voire internationaux. « Nous sommes tous aux côtés de la France », a observé Olaf Scholz jeudi 19 décembre, à Bruxelles, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. Emmanuel Macron était absent pour cause de déplacement à Mayotte afin de se rendre sur les lieux de la catastrophe. Le chancelier allemand, qui représentait exceptionnellement le chef de l’Etat au Conseil européen, a assuré que l’ensemble de ses homologues « étaient prêts à être utiles de toutes les façons possibles » pour aider les autorités françaises.
Au lendemain du cataclysme, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’était dite « de tout cœur avec la France » et prête « à apporter du soutien dans les jours à venir ». Dès mercredi, les autorités françaises ont demandé l’activation du mécanisme européen de protection civile, que chaque capitale peut déclencher, sur une base volontaire, en cas de catastrophe naturelle, incendies, inondations et autres épisodes climatiques violents.
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